Beaconsfield doit cesser de jouer l’apparence environnementale
La ville doit corriger une injustice et protéger la santé de ses citoyens, sans référendum
Beaconsfield est une ville polluée. C’est la réalité.
Il faut y remédier pour assurer une meilleure qualité de vie à 6,200 citoyens vivant dans son corridor pollué le long de la 20.
Par ses actions, la ville de Beaconsfield priorise les gestes donnant l’apparence de protection environnementale, mais à peu de frais.
L’ICBP propose plutôt à la ville de corriger une injustice flagrante, de cesser de colporter de faux arguments et de modifier sa position immorale pour une administration municipale, et ce, sans référendum.
51 Une meilleure qualité de vie ???
Dans un document d’embauche publié récemment, la ville de Beaconsfield définit sa mission ainsi :
« Créer une communauté inclusive offrant un milieu de vie de haute qualité et respectueux des environnements naturels et bâti, le tout grâce à une gestion responsable et innovatrice. »
C’est une belle définition théorique, mais cette mission ne tient pas la route de la réalité.
La principale source de bruit et de gaz à effet de serre (GES) à Beaconsfield (et de loin) c’est le corridor pollué de l’autoroute 20 et des trains. Il n’y a aucune industrie ni commerce aussi polluant en ville.
Dans son « Plan de Développement Durable », la ville de Beaconsfield affirme encore qu’elle « a à cœur de protéger l’environnement, d’améliorer la qualité du milieu de vie, de développer l’économie locale et de réduire la production de GES ». Une autre belle affirmation non corroborée dans les faits.
Nous avons déjà montré comment Beaconsfield se donne l’APPARENCE de protéger l’environnement, mais sans payer de grosses factures.
Il est ridicule de penser que rédiger un plan, interdire des sacs de plastique ou des souffleurs à feuilles pendant 4 mois permettra d’améliorer notre qualité de vie. Ce sont des mesures cosmétiques, gratuites, mais inefficaces pour réduire les GES à Beaconsfield.
Il est grand temps de protéger les citoyens des lieux d‘où origine la pollution toxique. Nous sommes à l’heure de l’obligation de résultats et de l’imputabilité en matière de lutte à la pollution affectant près d’un tiers de la population de la ville. Il faut atténuer la plus grande source de gaz à effets de serre (GES) et de bruit à Beaconsfield : le corridor pollué de l’autoroute et des trains »