Le trafic routier a plus que doublé depuis la transformation du boulevard en autoroute
Aucune administration municipale de Beaconsfield des trente dernières années n’a tenté de résoudre la problématique du bruit
Le bruit et les risques augmentent
La pollution de l’air et du bruit est en expansion depuis la transformation du boulevard en autoroute.
Côté sud : Il y a deux fois plus d’autos que lors de la transformation du boulevard en autoroute.
Côté nord : Le trafic ferroviaire a au moins doublé lui aussi depuis 30 ans.
Aucune administration municipale de Beaconsfield des trente dernières années n’a tenté de résoudre la problématique du bruit au sud malgré le doublement du trafic (donc du bruit) et les études et propositions du MTQ, de l’OMS, du DSPQ.
SUD : Deux fois plus d’autos – et de bruit
L’expansion rapide de communautés comme Vaudreuil et Saint-Lazare a ajouté un volume énorme au trafic quotidien. Le trafic sur l’autoroute 20 a doublé par rapport à 1982 pour atteindre 64 000 véhicules par jour en 2008. Et ça continue d’augmenter la pollution du bruit et de l’air.
Le tableau 1 présente le débit de circulation (deux directions) sur l’autoroute 20 tel qu’évalué par le ministère des transports (MTQ) à l’aide des débits journaliers moyens estivaux (DJME) de 1982 et de 2008 et tels qu’ils sont rapportés dans les deux études de niveau sonores (1987 et 2010).
Les flux de trafic de l’été (DJME) sont utilisés car c’est la période de l’année où les gens sont plus susceptibles d’ouvrir les fenêtres de leur logement et ainsi, d’être exposés au bruit routier. De plus, même fermées, certaines fenêtres, moins isolantes, laissent tout de même passer plusieurs types de vibrations sonores.