Responsabilités de la ville de Beaconsfield
La ville semble être la seule qui n’est pas responsable de protéger la santé et la qualité de vie de ses citoyens sur son territoire le long de l’autoroute.
Nous étudions ici cette question centrale en rappelant des faits, puis, dans les pages suivantes, en discutant du concept de responsabilité. Nous distinguerons trois types de responsabilités municipales :
- FAIT : Un tiers des résidents de Beaconsfield souffrent
- FAIT : Le corridor pollué de Beaconsfield
- FAIT : Les trois propositions du MTQ à Beaconsfield
- FAIT : Plusieurs villes ont accepté les propositions du MTQ
- FAIT : Beaconsfield refuse de contribuer à protéger la qualité de vie de ses citoyens
- FAIT : Une proposition unique au Québec
- CONCLUSION : C’est une question de responsabilité
Qui est responsable de protéger la santé des citoyens de la ville de Beaconsfield? Cette question centrale explique plus de 30 ans de délais causés par le refus de la ville de Beaconsfield de partager cette responsabilité. Rappelons les faits :
FAIT : Un tiers des résidents de Beaconsfield souffrent
- 1000 maisons et 4 écoles dans un quartier paisible
- Un boulevard calme transformé en autoroute
- Ces résidents n’ont pas été consultés et ils n’en sont pas responsables
- Mais ils en subissent quotidiennement les effets nocifs
- Une injustice depuis plus de 30 ans
- « Ces résidents ont assez souffert » a dit le ministre des Transports
FAIT : Le corridor pollué de Beaconsfield
Trois faits sont scientifiquement établis depuis longtemps :
- La pollution par le bruit et l’air le long des autoroutes est une cause importante de maladies, un problème de santé publique qui s’attaque à la qualité de vie des riverains.
- La zone la plus dangereuse est un corridor de 250-300 mètres de chaque côté de l’autoroute.
- La ville de Beaconsfield a été informée par le MTQ du niveau excessif de pollution sonore lors de mesures le long de la 20 en 1987 et en 2010 (à sa demande).
FAIT : Les trois propositions du MTQ à Beaconsfield
En conséquence, le MTQ a proposé des mesures de mitigation en 1987, en 2010 et de nouveau en 2015. Cette dernière proposition se matérialisera à la publication d’une étude préliminaire du MTQ en 2020.
Toutes ces propositions étaient conformes à la politique du bruit routier (1998) qui répartit avec les villes la responsabilité de mettre en place des mesures de mitigation le long des autoroutes existantes.
FAIT : Plusieurs villes ont accepté les propositions du MTQ
Plusieurs villes ont profité de cette politique depuis 30 ans et contribué à 50% des coûts des écrans acoustiques sur leur territoire. La mairesse de Longueuil et celle de Baie d’Urfé sont parmi les dernier maires à avoir signé de telles ententes en 2019. Toutes deux ont mentionné la même intention de protéger la santé et la qualité de vie leurs citoyens.
FAIT : Beaconsfield refuse de contribuer à protéger la qualité de vie de ses citoyens
Tout ce monde accepte les propositions du MTQ, tous sont sur la même longueur d’onde SAUF … ici, à Beaconsfield.
À chaque fois, l’administration de Beaconsfield refuse de contribuer à résoudre ce problème de santé publique et à améliorer la qualité de vie de ses citoyens.
FAIT : Une proposition unique au Québec
Et pourtant, en septembre 2015, le ministre des transports de l’époque, M. Robert Poëti, a fait une proposition unique à Beaconsfield : « Les résidents de Beaconsfield ont assez souffert. » Il a proposé une répartition 25-75 des coûts des écrans acoustiques à Beaconsfield. C’est une proposition unique au Québec!
Mais le maire refuse de s’engager et il veut tenir un référendum sur un sujet où il a pleine autorité.
CONCLUSION : C’est une question de responsabilité
Après plus de 30 ans d’entêtement des administrations municipales à Beaconsfield et l’ouverture témoignée par toutes ces autres administrations ailleurs au Québec, une question centrale se pose :
La ville de Beaconsfield semble être la seule qui n’est pas responsable de protéger la santé et la qualité de vie de ses citoyens sur son territoire le long de l’autoroute.
Nous étudions cette question centrale en distinguant trois types de responsabilités municipales :